Pourquoi est-il nécessaire de déclarer la cession d'un véhicule à Grenoble?
Comme toutes les autres démarches d’immatriculation française, la déclaration de cession d’un véhicule à Grenoble n’est plus réalisable dans les bureaux de la Préfecture. Les particuliers et les professionnels ayant vendu un véhicule à un autre particulier ou professionnel doivent cependant toujours réaliser la déclaration de cession dudit véhicule.
Le nouvel propriétaire du véhicule doit attendre que l’ancien propriétaire déclare la cession du véhicule, afin de pouvoir effectuer le changement de titulaire de la carte grise. Sans la déclaration de cession, il lui sera impossible de demander l’obtention de la carte grise à son nom.
Le transfert de propriété permet aussi de se protéger en cas d’infractions ou d’accidents commis par le nouveau propriétaire du véhicule dans les heures et les jours qui suivent la vente. C’est également pour cela qu’il est important d’indiquer l’heure exacte de la vente sur l’ancienne carte grise, mais aussi lors de la déclaration de cession du véhicule.
Carte-grise-rapide.fr vous permet de réaliser cette démarche directement en ligne avec un traitement de votre dossier sous 24H* (*jours ouvrés).
Étapes d'une déclaration de cession d'un véhicule
- Remplissez le formulaire en indiquant la date et l’heure précise de la cession et en précisant l’identité du vendeur et de l’acheteur du véhicule.
- Validez votre déclaration de cession grâce à notre service sécurisé.
- Transférez votre dossier en ligne ou envoyez-le directement par courrier à Carte-grise-rapide.fr au 49 cours Jean Jaurès 38130 ECHIROLLES en mentionnant qu’il s’agit d’une déclaration de cession.
- Recevez l’accusé de réception de votre demande sous 24H* (*jours ouvrés), permettant au nouveau propriétaire du véhicule d’effectuer le changement de titulaire de la carte grise.
- En cas de question, vous pouvez nous envoyer un message sur la page contact de notre site ou nous joindre directement sur notre « ligne info carte grise » non surtaxée au 09 80 42 72 27.
Prix d'une déclaration de cession d'un véhicule à Grenoble
En tant que professionnels habilités pour effectuer vos démarches d’immatriculation par télétransmission auprès de la Préfecture, nous sommes en mesure de réaliser votre déclaration de cession de véhicule sous 24H* pour seulement 18€ (*jours ouvrés).
Si vous êtes professionnel de l’automobile et que vous souhaitez recourir régulièrement à vos services, nous pouvons convenir d’un contrat commercial avantageux.
Pour cela, nous vous invitons à contacter directement notre agence au 09 80 42 72 27. Nous sommes joignables de 8H à 20H du lundi au samedi inclus (UTC+1).
Documents à fournir pour déclarer la cession d'un véhicule
- Photocopie de la CARTE GRISE recto/verso : l’original doit être remis à l’acheteur pour qu’il puisse effectuer le changement de titulaire de la carte grise sous 30 jours (délai légal).
- Original du CERTIFICAT DE CESSION (cerfa15776), rempli et signé par les vendeurs et acheteurs, dans le cas de cotitulaires présent sur la carte grise ou des futurs cotitulaires pour les acheteurs. Il est nécessaire que l’ensemble des cotitulaires de la carte grise signe le certificat de cession.
- PIÈCE D’IDENTITÉ et PERMIS DE CONDUIRE du vendeur.
Comment nous faire parvenir ces documents ?
Pour nous faire parvenir vos documents d’identité, votre justificatif de domicile, votre certificat d’immatriculation actuel, ainsi que la demande de certificat d’immatriculation en changement d’adresse, vous avez trois options :
En ligne
Vous pouvez directement nous faire parvenir la photocopie de ces documents en ligne à la fin du formulaire. Pour cela, nous vous demandons de bien préciser votre nom et l’objet de votre demande, afin d’éviter toute confusion de notre part. De plus, nous attirons votre attention sur la qualité des photocopies de vos documents. Il est important que les documents soient parfaitement lisibles, sans tâche ni zone de flou, qui compromettraient son acceptation par le service d’immatriculation de la Préfecture.
Par courrier postal
Nous disposons également d’une agence de service de carte grise dans l’agglomération grenobloise, à laquelle vous pouvez envoyer physiquement la photocopie de ces documents par courrier postale. Notre agence est rattachée au Garage automobile CORNER AUTO, situé au :
49 cours Jean Jaurès 38130 ÉCHIROLLES.
Si vous optez pour cette option, vous serez informés du lancement de la démarche dès la réception de votre courrier et pourrez compter 48H* (jours ouvrés). Pour toute question, nous sommes joignables au 09.80.42.72.27 entre 8H à 20H(UTC+1) du lundi au samedi inclus (ligne non surtaxée).
Directement en agence
Si vous préférez remettre vos documents directement en main propre, vous êtes également bienvenu dans notre agence près de Grenoble, dans laquelle nous pouvons réceptionner les documents, et même réaliser la procédure en ligne directement à votre place, afin de simplifier encore la procédure pour vous. Notre agence est ouverte du lundi au samedi inclus (jours ouvrés) de 9H à 12H, puis de 14H à 18H. Pour toute question, nous sommes joignables au 09.80.42.72.27 (ligne non surtaxée).
Quelle démarche de carte grise réaliser selon votre situation ?
Carte grise pour un véhicule en d'occasion français
Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion français, vous devez obligatoirement effectuer le changement de titulaire de la carte grise dans le mois qui suit la date d’acquisition du véhicule. Lors de la vente, l’ancien propriétaire vous a remis sa carte grise en l’ayant préalablement rayé avec la mention « Vendue le … » (date et heure précise de la vente). Il a ensuite réalisé une déclaration de cession du véhicule dans les 15 jours suivant la vente. Ce délai légal est le même que ce soit un particulier ou un vendeur automobile.
Une fois ces démarches préalables réalisées, vous devez faire la demande d’une nouvelle carte grise du véhicule, c’est-à-dire une démarche de changement de titulaire de la carte grise.
Carte-grise-rapide.fr vous permet de réaliser cette démarche en quelques clics et de recevoir votre nouvelle carte grise directement à votre domicile sous 3 jours ouvrés après validation de la demande sur notre site. Pour y accéder, cliquez ici.
Vous devrez alors nous transmettre les justificatifs suivants par voie numérique ou postale :
- PERMIS DE CONDUIRE
- PIÈCE D’IDENTITÉ en cours de validité
- JUSTIFICATIF DE DOMICILE de moins de 6 mois
- Ancienne CARTE GRISE du véhicule
- CONTRÔLE TECHNIQUE de moins de 6 mois pour les véhicules de plus de 4 ans
- ATTESTATION D’ASSURANCE du véhicule en cours de validité
- DEMANDE de CERTIFICAT D’IMMATRICULATION (cerfa. 13750) et le MANDAT (cerfa. 13757) signés, à télécharger via notre site lors de votre demande de carte grise.
Carte grise pour un véhicule en provenance de l'étranger
Lors de l’achat d’un véhicule en provenance de l’étranger, n’ayant jamais été immatriculé en France, vous devez d’abord effectuer une demande de première immatriculation, sans quoi vous ne pourrez pas obtenir de carte grise française. Cette démarche doit être réalisée par un délai d’un mois après l’achat du véhicule, sans laquelle vous n’êtes pas autorisé à circuler avec ce véhicule sur le territoire français.
Pour effectuer à la fois votre demande de première immatriculation française et obtenir votre carte grise dans la foulée, Carte-grise-rapide.fr vous propose un service complet en quelques clics. Une fois votre demande effectuée, vous recevrez l’attestation de demande sous 24H*, puis un CERTIFICAT D’IMMATRICULATION PROVISOIRE (CPI) sous 48H*, vous permettant de circuler avec le véhicule en attendant votre carte grise définitive (*jours ouvrés).
Pour commencer votre démarche, cliquez ici.
Cette démarche nécessite cependant que vous avez rassemblé l’ensemble des documents nécessaires à un changement de titulaire de la carte grise classique :
- PERMIS DE CONDUIRE
- PIECE D’IDENTITE en cours de validité
- JUSTIFICATIF DE DOMICILE de moins de 6 mois
- CONTRÔLE TECHNIQUE de moins de 6 mois pour les véhicules de plus de 4 ans
- ATTESTATION D’ASSURANCE du véhicule en cours de validité
- DEMANDE de CERTIFICAT D’IMMATRICULATION (cerfa. 13750) et le MANDAT (cerfa. 13757) signés, à télécharger via notre site lors de votre demande de carte grise.
Auxquels s’ajoutent d’autres justificatifs liés à l’immatriculation d’un véhicule étranger :
- CERTIFICAT DE CESSION du véhicule ou FACTURE établie par le vendeur
- CARTE GRISE ETRANGÈRE du véhicule
- QUITUS FISCAL
- CERTIFICAT DE CONFORMITÉ du véhicule aux normes françaises
- DECLARATION DE DOUANE 846A (pour les véhicules hors UE)
Carte grise pour un véhicule reçu en héritage
Lors de la succession d’une personne physique, les véhicules à moteur peuvent faire l’objet d’un héritage. Pour conserver le véhicule, le ou les héritiers doivent établir une nouvelle carte grise à leur nom dans le mois suivant l’obtention de leur justificatif de succession.
Si les cohéritiers souhaitent que le véhicule ne revienne qu’à un seul d’entre eux, ou si le testament du défunt stipule qui est l’unique héritier du véhicule, l’acte notarial de succession devra stipuler qui est l’héritier désigné, afin qu’il ne puisse pas y avoir de contestation de la part des cohéritiers après le changement de titulaire de la carte grise.
Carte-grise-rapide.fr vous propose de réaliser cette démarche en quelques clics sur une page dédiée depuis notre plateforme sécurisée.
Vous devez alors fournir les mêmes justificatifs qu’un changement de propriétaire de la carte grise classique, auxquels s’ajoute un JUSTIFICATIF DE SUCCESSION, tel qu’un acte de propriété établi par un notaire, stipulant que vous êtes le seul bénéficiaire du véhicule et qu’il n’existe pas d’autres héritiers ayant droit.
Carte grise pour un véhicule de collection
Lorsque vous êtes propriétaire d’un véhicule récemment inscrit au registre des voitures de collection, vous pouvez faire ajouter la mention « Collection » sur votre carte grise, afin que votre véhicule puisse notamment continuer à circuler dans les agglomérations qui interdisent l’accès à des véhicules polluants (Crit’Air 3, 4 et 5), dont votre véhicule fait sûrement partie de fut de son ancienneté.
Vous pouvez réaliser cette démarche en quelques clics depuis notre site sécurisé sur notre page dédiée.
Cette démarche demande un ensemble de pièces justificatives :
- CARTE GRISE (recto-verso)
- PERMIS DE CONDUIRE
- PIECE D’IDENTITE en cours de validité
- JUSTIFICATIF DE DOMICILE de moins de 6 mois
- CONTRÔLE TECHNIQUE en cours de validité pour les véhicules immatriculés après le 1er janvier 1960.
- ATTESTATION D’ASSURANCE du véhicule en cours de validité
- ATTESTATION DE COLLECTION établie par le constructeur ou la FFVE, et qui mentionne la datation et les caractéristiques du véhicule.
- DEMANDE de CERTIFICAT D’IMMATRICULATION (cerfa. 13750) et le MANDAT (cerfa. 13757) signés, à télécharger depuis notre site lors de votre demande de carte grise.
Lorsque vous venez d’acheter un véhicule éligible à la mention « Collection » et que vous souhaitez réaliser le changement de titulaire de la carte grise, en même temps que l’ajout de la mention « Collection », vous devez aussi nous fournir les justificatifs ci-dessous :
- CERTIFICAT DE CESSION du véhicule (cerfa. 15776) que vous pouvez préalablement réalisé grâce à la démarche en haut de page.
- CARTE GRISE de l’ancien propriétaire, signée et rayée le jour de la vente, avec la mention « Vendu le … » (date et heure précise).
Carte grise pour un véhicule reçu par don
Lors d’une cession de véhicule à titre gratuit, c’est-à-dire lorsqu’une personne physique vous fait donc de son véhicule, vous devez tout de même effectuer une déclaration de cession du véhicule, puis réaliser le changement de titulaire de la carte grise, afin que vous soyez bien considéré comme le propriétaire du véhicule.
Pour effectuer cette démarche et obtenir votre nouvelle carte grise en 3 jours ouvrés, cliquez ici.
Cette démarche nécessite exactement les mêmes documents d’un changement de propriétaire de la carte grise classique, c’est-à-dire votre pièce d’identité, votre permis de conduire et un justificatif de domicile, ainsi que le contrôle technique, l’ancienne carte grise et l’attestation d’assurance du véhicule. Vous devez également remplir et signer la demande de certificat d’immatriculation (cerfa. 13750) et le mandat (cerfa. 13757), que vous pourrez télécharger directement depuis notre site une fois votre demande de carte grise validée.
FAQ
Questions fréquentes concernant la cession d'un véhicule
Une opposition au transfert du certificat d’immatriculation (OTCI), c’est-à-dire au changement de propriétaire de la carte grise, est prévue par la législation du code de la route et peut être inscrite dans deux types de cas.
En premier lieu, lorsqu’une amende forfaitaire majorée (AFM) n’est pas recouvrée, l’article L. 322-1 du code de la route prévoit que « lorsqu’une amende forfaitaire majorée a été émise, le comptable public compétent peut faire opposition auprès de l’autorité administrative compétente à tout transfert du certificat d’immatriculation ».
Deuxièmement, lorsque qu’un véhicule est soumis à une procédure véhicule endommagé (VE), c’est-à-dire qu’il est économiquement irréparable (VEI – L. 327-1 à L.327-3), parce que le montant des réparations est supérieur à la valeur du véhicule, votre assurance fait inscrire une OTCI (VGE – L. 327-4 et 5) et une interdiction de circuler. Cette interdiction ne peut être levée que si le propriétaire du véhicule ne présence un rapport d’expertise qui atteste que le véhicule peut circuler dans le respect les conditions de sécurité.
D’après les dispositions de l’article L. 327-1 du code de la route, si « un rapport d’expertise fait apparaître que le montant des réparations est supérieur à la valeur de la chose assurée au moment du sinistre, doivent dans les quinze jours suivant la remise du rapport d’expertise, proposer une indemnisation en perte totale avec cession du véhicule à l’assureur ».
Les articles suivantes (L. 327-2 et L. 327-3) précisent qu’en cas d’accord du propriétaire de céder le véhicule à la société d’assurance, qui doit vendre le véhicule à un acheteur professionnel, afin d’effectuer sa destruction, sa réparation ou la récupération des pièces détachées en vue de leur revente ou de leur reconstruction.
En cas de refus du propriétaire de céder le véhicule à la société d’assurance, les représentants de la Préfecture procède alors à l’inscription d’une OTCI. Pour obtenir la levée de cette opposition, le propriétaire doit produire un second rapport d’expertise certifiant que le véhicule a fait l’objet des réparations exigées par le premier rapport d’expertise et qu’il peut circuler dans des conditions normales de sécurité.
Toutefois, l’article 5 de l’arrêté du 29 avril 2009 établit par dérogation que : « cette opposition interdit la cession du véhicule à un particulier, mais permet la cession à un acheteur professionnel pour destruction, réparation ou récupération des pièces en vue de leur revente ou reconstruction ». Par conséquent, la législation autorise la cession d’un véhicule endommagé à un professionnel avant l’enregistrement du second rapport d’expertise, mais pas à un autre particulier.
Pour lever une OTCI sur un véhicule endommagé, l’article L. 327-3 du code de la route établit que : « le propriétaire doit présenter un second rapport d’expertise certifiant que ledit véhicule a fait l’objet des réparations touchant à la sécurité prévue par le premier rapport d’expertise et que le véhicule est en état de circuler dans des conditions normales de sécurité. »
Ce second rapport d’expertise est le seul justificatif permettant de lever l’OTCI inscrite sur un véhicule. La jurisprudence a d’ailleurs établi que même si le « véhicule a toujours été déclaré apte à la circulation par les organismes de contrôle technique, ces circonstances ne dispensaient pas l’intéressé de faire réaliser une seconde expertise, afin d’attester desdites réparations de sécurité ».
Par conséquence, la preuve d’un contrôle technique conforme ne peut pas se substituer à la présentation d’un second rapport d’expertise, d’après le jugement du Tribunal Administratif de Nantes, en date du 5 janvier 2016 (n°1506046).
Le jugement du Tribunal Administratif d’Amiens, en date du 30 juin 2016 (n°1400865) a considéré « qu’en se bornant à faire valoir que les dommages causés à son véhicule ne sont qu’esthétiques et sont sans incidence sur la sécurité du véhicule, [le requérant] ne conteste, toutefois, pas utilement la légalité de la décision attaquée dès lors qu’il lui appartenait de procéder à une seconde expertise, afin de constater que son véhicule a fait l’objet des réparations nécessaires à la sécurité du véhicule, permettant une circulation dans des conditions normales de sécurité ».
Par conséquent, si un véhicule a été par exemple grêlé ou vandalisé, sans qu’un choc se soit produit en roulant, le propriétaire du véhicule doit toutefois demander l’établissement de ce second rapport s’il veut pouvoir lever l’OCTI et procéder à la cession du véhicule.
La déclaration valant saisie (DVS) est une mesure d’exécution réalisée par un huissier de justice muni d’un jugement d’un tribunal ou de la décision d’une autorité administrative, afin d’empêcher un propriétaire de céder son véhicule, lorsqu’il est débiteur insolvable. Cette procédure est prévue par les articles R. 223-1 et suivants du code des procédures civiles d’exécution. Elle est inscrite pour deux ans renouvelables, tant que le propriétaire de véhicule n’a pas réglé ses dettes auprès de son créancier.
L’article R. 223-4 du code des procédures civiles d’exécution précise également que « à compter de la signification de la déclaration valant saisie sur le véhicule et valant opposition au transfert du certificat d’immatriculation, aucun certificat d’immatriculation ne peut plus être délivré à un nouveau titulaire sauf mainlevée donnée par le créancier ou ordonné par le juge. »
Cela signifie que la levée de la DVS par les services de Préfecture ne pourra effectuée que sur transmission du document de mainlevée réalisé par un huissier de justice habilité.
Auparavant, la notion de gage était limitée au « contrat de vente à crédit ou de prêt destiné à l’achat de véhicules automobiles », d’après le décret n° 53-968-1 du 30 septembre 1953 relatif à la vente à crédit des véhicules automobiles.
Depuis l’ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 qui a modifié l’article 2351 du code civil, la notion de gage sur un véhicule peut porter « sur un véhicule terrestre à moteur ou une remorque immatriculés ». Cela signifie que rien ne s’oppose juridiquement à ce que le gage soit conclu pour toute démarche autre que la déclaration d’achat d’un véhicule d’occasion.
Le décret n° 53-968 du 30 septembre 1953 relatif à la vente à crédit des véhicules automobiles, imposait l’enregistrement du gage sous un délai de trois mois, sous peine de nullité. L’ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 est venu abrogé cette prérogative en supprimant le délai de trois mois, de manière à permettre l’inscription d’un gage à tout moment, ce qui a été confirmé par le Tribunal Administratif de Nice le 22 mars 2012 (n°1002227).
De plus, l’article 2351 du code civil mentionne que « lorsqu’il porte sur un véhicule terrestre à moteur ou une remorque immatriculée, le gage est opposable aux tiers par la déclaration qui en est faite à l’autorité administrative ». Par conséquent, si le véhicule est acquis avant l’inscription du gage, l’acheteur est présumé être de bonne foi et peut demander au créancier de lever le gage ou exiger l’annulation de la vente auprès du vendeur frauduleux.
La notion de gare sur un véhicule signifie que c’est lui qui est gagé en tant qu’objet et non son propriétaire en tant que personne physique ou morale. Ce statut juridique permet ainsi d’inscrire au titre de véhicule gagé, un véhicule qui a plusieurs propriétaires, comme c’est souvent le cas, notamment entre époux. De ce fait, l’inscription d’un gage ne fait pas obstacle à la cession du véhicule, puisque cela signifie juste que le véhicule change de propriétaire, tout en gardant son titre de véhicule gagé.
Le transfert de propriété et le changement de titulaire de la carte grise est donc possible. L’acheteur du véhicule doit cependant en être averti, et se voir remettre le certificat de situation administrative ou le rapport « Histovec » (anciennement appelé certificat de non-gage) du véhicule. Ce certificat doit dater de moins de 15 jours au moment de la cession du véhicule par le vendeur, en application l’article R. 322-4-5 du code de la route.
L’ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 a également supprimé la durée de validité du gage, qui étant autrefois de 5 ans, ce qui signifie que le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV) ne réalise plus de radiation automatique des gages. Le seul moment d’effectuer une levée de gage est de demander au créancier gagiste ou au débiteur s’il est possible d’effectuer cette levée, au regard de la date inscrite sur le contrat de vente à crédit.
Les seuls documents valant attestation de la levée du gage sont l’attestation ou la quittance du créancier gagiste, ou bien une décision de justice, à condition que ces derniers mentionnent bien le numéro d’immatriculation du véhicule, le numéro de châssis, ainsi que l’identité du débiteur.
Une fois ce document obtenu, le débiteur peut effectuer cette démarche directement en ligne dans la catégorie « téléprocédure complémentaire » et y déposer le justificatif concerné. Si cette démarche est réalisée par l’organisme de créance, il sera également nécessaire de remettre un justificatif de la délégation de pouvoirs de l’organisme bancaire, ou bien un mandat du responsable de l’organisme de crédit à la personne qui le représente dans la réalisation de cette démarche.
Les mentions « établissement fermé » et « établissement fermé et cessé » sont susceptible d’apparaître lorsqu’un professionnel de l’automobile habilité à réaliser vos démarches de carte grise dans le SIV, est soumis à un contrôle de la part de la Préfecture.
Dans ce cadre, l’extrait K bis peut alors mentionner deux statuts différents :
- Soit « établissement fermé » lorsque l’activité de l’établissement concernée a cessé ou que la société a changé d’adresse postale. C’est pour cela qu’une société dispose à la fois d’un numéro SIREN et d’un numéro SIRET distinct. La fermeture d’un établissement ne signifie pas nécessairement que la société n’existe plus, elle peut avoir déménagé ou fermé un site si elle en avait plusieurs.
- Soit « établissement fermé et cessé » lorsque l’établissement a fermé et que son activité a entièrement cessé, sans qu’il y ait au changement d’adresse ou rapatriement des activités dans un autre établissement de la société, si cette dernière en a plusieurs. Cependant, si le terme cessé concerné le siège social de la société, cela signifie qu’elle a entièrement cessé toute son activité et que la société n’existe plus.