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Quelles sont les règlementations en vigueur concernant les véhicules électriques ?

Quelles sont les exonérations pour les véhicules “propres” et “dit propres” en 2024 ?

Table des matières

Quelles sont les exonérations pour les véhicules “propres” et “dit propres” en 2024 ?

Une voiture électrique est un véhicule qui fonctionne grâce à un ou plusieurs moteurs électriques alimentés par des batteries rechargeables. Contrairement aux voitures à moteur à combustion interne, qui utilisent de l’essence ou du diesel, les voitures électriques utilisent l’énergie stockée dans des batteries pour faire fonctionner leur moteur. Voici les principaux éléments qui caractérisent une voiture électrique :

  • Moteur électrique : C’est ce qui propulse la voiture. Il convertit l’énergie électrique des batteries en énergie mécanique.
  • Batteries : Elles stockent l’énergie nécessaire pour faire fonctionner le moteur. Ces batteries sont généralement des batteries au lithium-ion, similaires à celles que l’on trouve dans les smartphones, mais à une échelle beaucoup plus grande.
  • Recharge : Les voitures électriques se rechargent en les branchant à une borne de recharge ou une prise électrique standard. Le temps de charge varie en fonction de la capacité des batteries et du type de borne utilisée.
  • Autonomie : C’est la distance qu’une voiture électrique peut parcourir avec une charge complète. L’autonomie dépend de la capacité de la batterie et de la consommation d’énergie du véhicule.

Les voitures électriques sont souvent privilégiées pour leur aspect écologique, car elles n’émettent pas directement de gaz à effet de serre lorsqu’elles roulent. Cependant, leur impact environnemental dépend également de la manière dont l’électricité utilisée pour les recharger est produite (énergies renouvelables ou non).

La législation européenne en matière de véhicule électrique :

La législation européenne en matière de véhicules électriques s’inscrit dans le cadre plus large des politiques de l’Union européenne (UE) visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer la qualité de l’air et à encourager la transition vers une mobilité durable. Voici les principales mesures et règlements européens en lien avec les véhicules électriques :

  1. Objectifs de réduction des émissions de CO₂

L’UE a fixé des normes strictes en matière d’émissions de CO₂ pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers :

  • Depuis 2021, la moyenne des émissions de CO₂ des nouvelles voitures immatriculées ne doit pas dépasser 95 g de CO₂ par km.
  • Pour les véhicules utilitaires légers, la limite est fixée à 147 g de CO₂ par km.

Des objectifs plus ambitieux sont fixés pour 2030, avec une réduction de 37,5 % des émissions pour les voitures et de 31 % pour les véhicules utilitaires par rapport aux niveaux de 2021.

  1. Stratégie pour la mobilité durable et intelligente

Adoptée en décembre 2020, cette stratégie vise à mettre en circulation 30 millions de voitures à zéro émission sur les routes européennes d’ici 2030. Elle comprend des mesures pour promouvoir les véhicules électriques et à hydrogène, ainsi que des infrastructures de recharge.

  1. Directive sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFID)

L’UE encourage les États membres à développer des infrastructures de recharge pour véhicules électriques à travers cette directive (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32014L0094) :

  • Les États doivent installer des points de recharge publics en nombre suffisant.
  • L’objectif est d’avoir au moins 1 million de bornes de recharge publiques dans l’UE d’ici 2025, et un réseau encore plus vaste d’ici 2030.
 
  1. Le “Green Deal” européen

Le Pacte vert pour l’Europe (https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/european-green-deal_fr) est une feuille de route stratégique pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. L’électrification du parc automobile, avec des mesures pour soutenir la fabrication et l’utilisation des véhicules électriques, est une partie essentielle de cette stratégie.

  1. Interdiction de vente de voitures thermiques en 2035

En février 2023, l’UE a adopté un texte interdisant la vente de nouvelles voitures à moteur thermique (essence et diesel) dans toute l’Union à partir de 2035. Cette mesure vise à encourager l’adoption des véhicules électriques ou d’autres technologies à zéro émission.

  1. Aides et subventions européennes

L’Union européenne propose diverses formes d’aide pour accélérer la transition vers les véhicules électriques :

  • Subventions pour l’achat de voitures électriques dans certains États membres.
  • Fonds européens pour la recherche et l’innovation dans les technologies vertes, y compris les batteries et les infrastructures de recharge.
 
  1. Réglementation des batteries

L’UE a introduit des règles pour la production, le recyclage et la réutilisation des batteries des véhicules électriques afin de garantir qu’elles soient fabriquées de manière durable et recyclées efficacement à la fin de leur cycle de vie.

Ces mesures font partie des efforts globaux de l’UE pour encourager l’adoption des véhicules électriques, réduire la dépendance aux énergies fossiles et améliorer la qualité de l’air dans les zones urbaines.

Les règlementations françaises concernant l’immatriculation des véhicules électriques :

Carte grise véhicule

En France, l’immatriculation des véhicules électriques (VE) est soumise à plusieurs réglementations spécifiques, qui visent à faciliter leur adoption tout en garantissant leur conformité aux normes en vigueur. Voici les principaux points relatifs à l’immatriculation des véhicules électriques en France :

  1. Procédure d’immatriculation des véhicules électriques

L’immatriculation des véhicules électriques suit en grande partie les mêmes démarches que pour les véhicules thermiques. Cependant, il y a certaines particularités et avantages liés à la nature du véhicule :

  • Demande d’immatriculation en ligne : Les véhicules électriques, comme les autres, doivent être immatriculés via la plateforme en ligne de l’ANTS ou bien auprès d’un professionnel habilité par la préfecture, comme carte-grise-rapide.fr (https://www.carte-grise-rapide.fr)
  • Documents nécessaires : Les propriétaires doivent fournir plusieurs documents pour immatriculer leur véhicule, notamment le certificat de conformité, la preuve d’achat (facture ou certificat de cession), une pièce d’identité et un justificatif de domicile.
  • Plaque d’immatriculation spécifique : Les véhicules électriques en France n’ont pas de plaque spéciale, mais peuvent avoir une étiquette “Zéro émission” ou d’autres indications signalant qu’il s’agit d’un véhicule électrique. Cela peut faciliter l’accès aux zones réservées ou aux stationnements spécifiques.
 
  1. Coût de la carte grise pour les véhicules électriques

L’un des principaux avantages pour les propriétaires de véhicules électriques en France est la réduction ou l’exonération des taxes liées à l’immatriculation :

  • Exonération totale ou partielle de la taxe régionale : Dans de nombreuses régions françaises, les véhicules électriques bénéficient d’une exonération totale ou partielle de la taxe régionale sur la carte grise (le coût varie selon les régions, mais l’exonération est souvent de 100 %).
  • Exonération de la taxe sur les véhicules polluants : Les véhicules électriques sont exonérés de la taxe sur les véhicules polluants ou le malus écologique, car ils n’émettent pas de CO₂. Ce qui représente une économie importante par rapport aux véhicules thermiques.
  • Taxes pour les véhicules électriques d’occasion : Les véhicules électriques d’occasion peuvent également bénéficier d’exonérations partielles ou totales des taxes sur la carte grise.

  1. Incitations et primes à l’achat et à l’immatriculation

La France encourage activement l’achat de véhicules électriques en offrant plusieurs incitations financières, qui ont un impact indirect sur les démarches d’immatriculation :

  • Bonus écologique (https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil) : Les nouveaux propriétaires de véhicules électriques peuvent bénéficier d’un bonus écologique, qui peut aller jusqu’à 7 000 € pour un particulier (et jusqu’à 5 000€ pour une entreprise). Ce bonus s’applique aux véhicules dont le prix est inférieur à 47 000€.
  • Prime à la conversion (https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil) : La prime à la conversion permet de bénéficier d’une aide financière supplémentaire si l’achat d’un véhicule électrique s’accompagne de la mise au rebut d’un ancien véhicule thermique.
  • Stationnement gratuit ou à tarif réduit : Dans certaines villes françaises, les véhicules électriques bénéficient de stationnement gratuit ou à tarif réduit, ce qui nécessite parfois de prouver que le véhicule est bien électrique lors de l’immatriculation.
 
  1. ZFE (Zones à Faibles Émissions) et accès restreint

Certaines zones à faibles émissions en France (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/zones-faibles-emissions-zfe), comme à Paris, Lyon ou Grenoble, limitent l’accès des véhicules thermiques les plus polluants. Les véhicules électriques, qui ne produisent pas de gaz d’échappement, bénéficient de la classe Crit’Air 0, leur permettant de circuler sans restriction dans ces zones.

Les véhicules électriques doivent afficher une vignette Crit’Air 0 (https://www.certificat-air.gouv.fr) pour prouver leur conformité aux normes et accéder aux ZFE. Cette vignette est obtenue après l’immatriculation.

 

  1. Réglementation pour les véhicules électriques d’importation

Si un véhicule électrique est importé en France, des règles spécifiques d’immatriculation s’appliquent :

  • Certificat de conformité européen (COC) : Les véhicules électriques importés de pays de l’Union européenne doivent disposer d’un certificat de conformité européen pour prouver qu’ils respectent les normes françaises et européennes.
  • Homologation : Si le véhicule est importé d’un pays hors UE, il devra passer une procédure d’homologation ou obtenir un certificat de conformité individuel avant de pouvoir être immatriculé en France.
 
  1. Immatriculation des deux-roues et véhicules légers électriques

Les véhicules électriques légers, tels que les scooters ou trottinettes électriques dont la puissance dépasse une certaine limite, doivent également être immatriculés :

  • Deux-roues électriques : Les motos et scooters électriques de plus de 50 cm³ ou équivalents doivent être immatriculés de la même manière que les voitures, avec des avantages similaires sur les taxes.
  • Véhicules légers électriques (VLE) : Les véhicules électriques légers, comme les quadricycles ou voitures sans permis électriques, doivent également être immatriculés, et bénéficient parfois de tarifs réduits pour la carte grise.
 
  1. Exonération du contrôle technique

En France, les véhicules électriques sont actuellement exonérés du contrôle technique obligatoire tous les deux ans, qui concerne les véhicules thermiques. Cette exonération s’applique parce que les véhicules électriques ne possèdent pas de moteur à combustion, et donc les risques de pollution ou d’émissions nocives sont éliminés. Toutefois, les véhicules électriques doivent quand même passer un contrôle pour vérifier d’autres aspects de sécurité (freins, pneus, etc.).

La fin de la fabrication de véhicules thermiques en France en 2035 :

Pourquoi avoir décider de cesser la fabrication des véhicules thermiques ?

La décision de cesser la fabrication des véhicules thermiques en France d’ici 2035 s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre le changement climatique, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et d’alignement avec les objectifs européens et internationaux (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/developper-lautomobile-propre-voitures-electriques). Plusieurs raisons expliquent ce choix :

  1. Lutte contre le changement climatique

Les véhicules à moteur thermique (essence et diesel) sont l’une des principales sources d’émissions de dioxyde de carbone (CO₂), un gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. L’Accord de Paris, signé en 2015, a engagé les pays, dont la France, à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2°C, de préférence 1,5°C, par rapport aux niveaux préindustriels.

Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de décarboner le secteur des transports, qui représente environ 30 % des émissions totales de CO₂ dans l’Union européenne. La fin des moteurs thermiques favorise l’adoption de technologies plus propres, comme les voitures électriques ou à hydrogène.

  1. Objectifs européens de réduction des émissions

L’Union européenne a fixé des objectifs contraignants pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le cadre du Green Deal européen (https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/european-green-deal_fr), qui vise la neutralité carbone d’ici 2050. La décision d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs d’ici 2035 est un moyen de respecter cet engagement.

Les normes strictes en matière d’émissions de CO₂ pour les véhicules encouragent les constructeurs à développer des véhicules à zéro émission. En France, l’objectif est de réduire de 55 % les émissions de CO₂ d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

  1. Amélioration de la qualité de l’air

Les véhicules thermiques émettent également des polluants atmosphériques tels que les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines, qui ont des effets néfastes sur la santé publique, en particulier dans les zones urbaines denses. La transition vers des véhicules électriques permet de réduire ces émissions et d’améliorer la qualité de l’air, ce qui est une priorité pour la santé publique.

En France, plusieurs grandes villes, comme Paris, ont déjà pris des mesures pour limiter l’accès des véhicules les plus polluants, notamment avec la création des Zones à Faibles Émissions (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/zones-faibles-emissions-zfe). Interdire les véhicules thermiques est une étape supplémentaire pour réduire la pollution urbaine.

  1. Encourager l’innovation et la compétitivité

La décision de cesser la fabrication de véhicules thermiques en France d’ici 2035 est également motivée par la nécessité de maintenir la compétitivité de l’industrie automobile française. Le marché mondial de l’automobile évolue rapidement vers l’électrification, et il est crucial que les constructeurs français, tels que Renault et Stellantis, soient bien positionnés dans cette transition.

En se concentrant sur les technologies électriques, la France peut soutenir l’innovation et le développement des batteries, des moteurs électriques et des infrastructures de recharge. Cela permet aussi de créer de nouvelles opportunités économiques, notamment dans les secteurs liés aux énergies renouvelables, aux batteries et à l’hydrogène.

  1. Pression internationale

Outre les engagements européens, d’autres pays ont également annoncé des mesures similaires. Par exemple, des pays comme le Royaume-Uni, la Norvège, et même la Chine, ont annoncé des dates limites pour la vente de nouveaux véhicules thermiques. La France, en suivant cette tendance, évite de se laisser distancer dans cette révolution technologique mondiale.

  1. Transition vers une mobilité durable

La fin des moteurs thermiques s’inscrit dans un plan plus large de mobilité durable. La France et l’UE promeuvent non seulement les véhicules électriques, mais aussi d’autres solutions comme :

  • Les véhicules à hydrogène.
  • Le développement des transports en commun.
  • L’encouragement de la mobilité douce (vélos, marche).
  • L‘économie circulaire pour le recyclage des batteries et des composants.
 
  1. Subventions et aides pour accompagner la transition

La France a mis en place des incitations financières pour faciliter cette transition. Cela inclut des subventions pour l’achat de véhicules électriques, des aides pour installer des bornes de recharge et des programmes de reconversion professionnelle pour les travailleurs de l’industrie automobile.

En résumé, la décision d’interdire la fabrication des véhicules thermiques en 2035 en France s’explique par un ensemble de facteurs environnementaux, économiques et réglementaires. Elle vise à répondre aux défis du changement climatique, à améliorer la qualité de l’air, à promouvoir l’innovation et à garantir que l’industrie automobile française soit prête pour le futur de la mobilité.

Passer à une flotte de véhicules 100% électriques en 2035 est-il réaliste ?

Passer à une flotte de véhicules 100 % électriques d’ici 2035 est un objectif ambitieux, mais il présente des défis importants à surmonter pour le rendre réalisable. Bien que ce projet s’aligne sur les engagements environnementaux, il comporte plusieurs aspects économiques, technologiques, et sociétaux qui nécessitent une préparation adéquate. Voici les principales questions à prendre en compte pour évaluer le réalisme de cet objectif :

  1. Infrastructures de recharge

Pour que la transition vers une flotte 100 % électrique soit viable, il est essentiel de développer des infrastructures de recharge à grande échelle. Les principaux défis sont les suivants :

  • Bornes de recharge : Un réseau suffisant de bornes de recharge publiques et privées doit être déployé pour répondre aux besoins croissants des véhicules électriques. Selon les projections, des millions de points de recharge seront nécessaires en Europe d’ici 2030.
  • Capacité du réseau électrique : Le réseau doit être capable de supporter la demande accrue d’électricité. Cela nécessite des investissements dans les réseaux de distribution d’énergie pour éviter les surcharges, en particulier aux heures de pointe.
  • Recharge dans les zones urbaines : Dans les grandes villes, de nombreux automobilistes n’ont pas accès à des garages ou des places de stationnement privés, ce qui complique l’installation de bornes de recharge à domicile.
 
  1. Production de véhicules électriques

L’augmentation de la production de véhicules électriques est cruciale pour atteindre l’objectif de 2035. Plusieurs éléments jouent un rôle dans cette transition :

  • Capacité de production : Les constructeurs automobiles doivent réorienter leurs lignes de production vers des véhicules électriques à grande échelle. Cela implique de repenser l’ensemble de la chaîne de valeur, de la fabrication des moteurs électriques à l’assemblage des batteries.
  • Disponibilité des matériaux : Les batteries des véhicules électriques dépendent de matériaux comme le lithium, le cobalt et le nickel, dont la demande va fortement augmenter. Les défis liés à l’approvisionnement durable et à la gestion de ces ressources pourraient ralentir la production.
  • Écosystème industriel : La reconversion de l’industrie automobile, notamment en termes de formation des employés et de nouvelles chaînes d’approvisionnement, est un défi considérable.
 
  1. Prix et accessibilité des véhicules électriques

À l’heure actuelle, les véhicules électriques sont encore plus chers que leurs équivalents thermiques, bien que leur coût ait diminué ces dernières années. D’ici 2035, il est probable que les coûts de production des voitures électriques baissent en raison des progrès technologiques, notamment dans les batteries. Cependant, certains enjeux subsistent :

  • Accessibilité financière : Pour que la transition soit équitable, les véhicules électriques doivent devenir accessibles à une large partie de la population. Cela nécessitera probablement des subventions et des incitations financières
  • Marché de l’occasion : Le développement d’un marché de l’occasion pour les voitures électriques est essentiel pour rendre ces véhicules plus abordables pour les consommateurs à faibles revenus.
 
  1. Autonomie et technologie des batteries

L’autonomie des véhicules électriques est un facteur clé de leur adoption. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, les batteries doivent encore évoluer pour offrir une autonomie suffisante pour les longs trajets sans nécessiter de recharges fréquentes.

  • Recherche et développement : Les innovations dans les batteries (comme les batteries solides) peuvent améliorer l’autonomie, réduire le temps de charge et rendre les véhicules électriques plus attractifs.
  • Durée de vie des batteries : Une autre question est la durée de vie des batteries et leur coût de remplacement, bien que des solutions de recyclage et de réutilisation soient en cours de développement.
 
  1. Transition énergétique et production d’électricité verte

Le passage aux véhicules électriques s’accompagne d’une augmentation de la demande d’électricité. Pour que cette transition soit bénéfique sur le plan environnemental, l’électricité doit être produite à partir de sources renouvelables ou à faibles émissions de carbone (éolien, solaire, nucléaire, etc.).

  • Capacité de production d’énergie renouvelable : Les pays doivent continuer à investir massivement dans les infrastructures de production d’énergie renouvelable pour accompagner cette demande croissante. Cela inclut des investissements dans l’éolien, le solaire et les autres technologies vertes.
  • Stockage de l’énergie : Les solutions de stockage d’énergie, telles que les batteries de grande capacité, sont également cruciales pour équilibrer la production intermittente des énergies renouvelables avec la demande en électricité.
 
  1. Adoption par les consommateurs

La transition vers une flotte 100 % électrique dépend aussi de l’acceptation des consommateurs. Plusieurs éléments influencent cette adoption :

  • Éducation : Sensibiliser les consommateurs aux avantages des véhicules électriques, comme la réduction des coûts d’entretien et des émissions, est essentiel pour encourager l’achat.
  • Préoccupations sur l’autonomie : Les inquiétudes concernant l’autonomie, les temps de recharge et l’accès aux bornes de recharge doivent être dissipées.
  • Changement des habitudes : Passer des véhicules thermiques aux véhicules électriques implique un changement dans la manière de conduire et de planifier les déplacements, notamment pour les longs trajets.
 
  1. Politiques publiques et soutien financier

La réussite de cette transition dépend également des politiques publiques mises en place pour soutenir le marché. Le gouvernement doit continuer à offrir des incitations financières, des subventions et des avantages fiscaux pour encourager l’achat de véhicules électriques. De plus, il est essentiel de maintenir la pression réglementaire sur les constructeurs pour respecter les normes d’émissions de CO₂.

Le passage à une flotte 100 % électrique en 2035 est techniquement et politiquement possible, mais il nécessitera des efforts massifs et coordonnés entre les gouvernements, les constructeurs, les consommateurs et les acteurs de l’énergie. Les défis principaux résideront dans le développement des infrastructures, la réduction des coûts des véhicules, la production d’énergie verte et l’acceptation du public. Si ces défis peuvent être relevés, cet objectif pourra être atteint, mais il reste un chantier complexe qui devra être géré avec soin pour éviter des obstacles économiques ou sociaux.

Comment la France compte-t-elle développer le réseau de recharge ?

La France a mis en place une série de mesures et d’initiatives pour développer un réseau de recharge pour véhicules électriques d’ici 2035 (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/developper-lautomobile-propre-voitures-electriques). Cette expansion est cruciale pour accompagner la transition vers une flotte de véhicules électriques et atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Voici les principaux axes de développement du réseau de recharge en France :

  1. Objectifs de déploiement ambitieux

La France s’est fixée des objectifs clairs en matière de développement des infrastructures de recharge :

  • 100 000 bornes de recharge publiques d’ici fin 2023 : Cet objectif, bien que retardé, reste une priorité et devrait être atteint dans les années à venir.
  • 7 millions de points de recharge publics et privés d’ici 2030 pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques. Cela inclut des bornes installées sur la voie publique, dans les parkings, les entreprises, les stations de service, ainsi que dans les habitations individuelles et collectives.
 
  1. Plans d’investissement et subventions

Le gouvernement français a lancé plusieurs initiatives pour soutenir le financement du développement des infrastructures de recharge :

  • France Relance” (https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/relance-activite/) : Ce plan de relance post-COVID inclut des fonds pour accélérer le déploiement des bornes de recharge, en particulier sur les axes autoroutiers et les zones rurales.
  • Subventions aux collectivités et entreprises : Les collectivités locales et les entreprises peuvent bénéficier d’aides pour installer des bornes de recharge. Ces subventions sont principalement orientées vers les zones où l’installation est moins rentable pour les opérateurs privés.
  • Advenir” (https://advenir.mobi) : Ce programme, financé par les certificats d’économies d’énergie (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35584), aide au financement de l’installation de bornes de recharge dans les copropriétés, les entreprises et sur la voie publique. Depuis son lancement, il a permis l’installation de milliers de bornes.
 
  1. Déploiement dans les espaces publics

La France a pris des mesures pour encourager le développement de bornes de recharge dans les espaces publics, notamment dans les zones rurales et urbaines :

  • Stationnement payant : Des bornes de recharge sont progressivement installées dans les parkings publics et privés. Des places réservées pour la recharge sont créées avec des incitations fiscales pour les opérateurs qui les déploient.
  • Stations de recharge sur autoroute : Le gouvernement exige que toutes les stations-service sur autoroute soient équipées de bornes de recharge rapide. L’objectif est de permettre aux véhicules électriques de parcourir de longues distances sans souci de recharge.
  • Bornes dans les zones rurales : Le plan de relance et d’autres initiatives prévoient un soutien spécifique pour le déploiement de bornes dans les zones moins denses, afin de garantir que toute la population ait accès à la recharge, quel que soit son lieu de résidence.
 
  1. Amélioration des bornes de recharge rapide

Les bornes de recharge rapide et ultra-rapide sont essentielles pour réduire les temps d’attente pour la recharge des véhicules électriques, en particulier sur les longs trajets. La France mise sur l’installation de ces bornes sur les autoroutes et dans les grandes villes :

  • Recharge rapide : Ces bornes peuvent recharger une voiture électrique à 80 % en 20 à 30 minutes, offrant ainsi une alternative plus pratique pour les conducteurs sur de longues distances.
  • Objectif d’infrastructures rapides : Le gouvernement a fixé l’objectif de déployer une borne rapide tous les 60 km sur le réseau autoroutier, avec des capacités allant de 50 kW à 350 kW, pour répondre aux différents besoins des véhicules électriques.
 
  1. Facilitation des installations dans les copropriétés et bâtiments privés

Pour encourager les installations de bornes de recharge dans les copropriétés et les entreprises, des mesures ont été mises en place :

  • Droit à la prise : Ce droit permet aux résidents de copropriétés de demander l’installation d’une borne de recharge dans leur immeuble, même si cela nécessite l’accord de la copropriété. Le gouvernement encourage ce processus en simplifiant les démarches administratives.
  • Obligations pour les nouveaux bâtiments : Depuis 2021, la réglementation oblige les nouveaux bâtiments résidentiels et tertiaires à être équipés de bornes de recharge ou à être prêts à accueillir des bornes, ce qui facilite leur installation future.
  • Crédit d’impôt : Un crédit d’impôt est disponible pour les particuliers installant des bornes de recharge dans leur domicile, contribuant ainsi à alléger les coûts de mise en place.
 
  1. Réseau interopérable et harmonisé

L’interopérabilité du réseau est un facteur clé pour assurer la fluidité de l’expérience utilisateur et garantir que chaque conducteur puisse utiliser n’importe quelle borne de recharge, quel que soit l’opérateur. Le gouvernement français travaille à :

  • Standardisation des bornes : Encourager des standards uniformes pour les bornes de recharge afin que tous les véhicules puissent s’y connecter facilement, quel que soit le fabricant.
  • Applications et cartes de recharge : Des initiatives sont en cours pour unifier les plateformes numériques afin que les conducteurs puissent accéder à toutes les bornes disponibles via une application ou une carte unique, plutôt que de devoir jongler entre plusieurs abonnements.
 
  1. Partenariats avec le secteur privé

Le développement du réseau de recharge repose sur des partenariats publics-privés. Des entreprises spécialisées dans les bornes de recharge, comme TotalEnergies, IONITY, Tesla ou Electra, travaillent en collaboration avec les collectivités locales et le gouvernement pour installer des bornes à grande échelle.

Des entreprises du secteur de l’énergie investissent également dans les infrastructures de recharge, en intégrant des solutions comme le stockage d’énergie ou la recharge intelligente pour optimiser l’utilisation du réseau électrique.

  1. Recharge intelligente et gestion de l’énergie

La recharge intelligente permet d’optimiser l’utilisation du réseau électrique en adaptant la recharge des véhicules aux périodes de forte ou faible demande. La France encourage le développement de solutions de smart charging pour réduire la pression sur le réseau :

  • Recharge différée : Permet aux utilisateurs de programmer la recharge pendant les heures creuses pour éviter la surcharge du réseau électrique pendant les pics de consommation.
  • Véhicule-réseau (V2G) : À l’avenir, les voitures électriques pourraient également servir de stockage d’énergie pour le réseau, en restituant de l’électricité pendant les périodes de forte demande.

Pour atteindre l’objectif d’un réseau de recharge étendu et efficace d’ici 2035, la France mise sur une combinaison de politiques publiques, d’investissements privés et de soutien financier pour développer les infrastructures nécessaires. Bien que des défis subsistent, notamment en termes de coûts et de gestion de la demande électrique, le pays est engagé dans une transition rapide vers une mobilité plus durable, en assurant que l’infrastructure de recharge puisse soutenir l’essor des véhicules électriques.

Les véhicules électriques présentent-ils des risques pour les consommateurs ?

Tarif de la carte grise pour une voiture électriqueLes véhicules électriques (VE), bien qu’ils présentent de nombreux avantages, soulèvent également certaines préoccupations en matière de sécurité, notamment liées à la batterie. Les batteries des véhicules électriques sont généralement sûres, mais certains risques spécifiques existent, liés principalement à la nature des batteries au lithium-ion utilisées dans ces véhicules. Voici les principaux risques associés aux véhicules électriques, en particulier en ce qui concerne la batterie, ainsi que les mesures prises pour les atténuer :

  1. Risques d’incendie et d’explosion des batteries

Les batteries au lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques peuvent, dans certaines circonstances, présenter des risques d’incendie ou d’explosion. Ce risque est cependant relativement faible et comparable à celui des véhicules à carburant fossile.

  • Surchauffe (Thermal Runaway) : Les batteries peuvent surchauffer en cas de court-circuit, de surcharge ou de dommages mécaniques. La surchauffe peut déclencher un phénomène appelé “thermal runaway”, où la chaleur dégagée par une cellule défectueuse provoque une réaction en chaîne dans les autres cellules de la batterie.
  • Accidents : Lors d’accidents graves, les batteries peuvent être endommagées, ce qui pourrait provoquer des incendies, même plusieurs heures après la collision. Cependant, les véhicules électriques sont équipés de systèmes de protection sophistiqués qui isolent la batterie en cas de choc ou de dommage.

Mesures de prévention :

  • Les batteries des VE sont conçues avec des systèmes de sécurité tels que des systèmes de gestion de la batterie (BMS) qui régulent la charge et la température, réduisant ainsi les risques de surchauffe.
  • Les constructeurs automobiles renforcent les batteries avec des structures protectrices et des systèmes de refroidissement pour limiter la propagation de la chaleur.
  • En cas d’accident, des dispositifs de sécurité coupent automatiquement l’alimentation de la batterie pour réduire le risque d’incendie.
 
  1. Risques de choc électrique

Les véhicules électriques fonctionnent avec des systèmes à haute tension (jusqu’à 400-800 volts), ce qui peut poser des risques de choc électrique pour les utilisateurs, notamment en cas d’accident ou lors d’interventions techniques.

Mesures de prévention :

  • Les véhicules électriques sont équipés de disjoncteurs qui isolent automatiquement la batterie en cas de court-circuit ou de collision.
  • Les composants haute tension sont généralement bien isolés et ne sont pas accessibles aux utilisateurs non formés.
  • Les constructeurs automobiles proposent des formations spécifiques aux équipes de secours et aux mécaniciens pour qu’ils puissent intervenir en toute sécurité sur des véhicules électriques.
 
  1. Risque lié à la recharge

La recharge des véhicules électriques peut également poser des risques potentiels, notamment en cas d’utilisation de bornes non conformes ou de câbles endommagés.

Risques potentiels :

  • Surchauffe du câble de recharge : Un câble endommagé ou une borne de recharge défectueuse peut surchauffer et, dans de rares cas, déclencher un incendie.
  • Incompatibilité avec les installations électriques domestiques : Utiliser une prise domestique non adaptée pour recharger un véhicule électrique peut entraîner des surcharges du réseau électrique et potentiellement provoquer un incendie.

Mesures de prévention :

  • Les véhicules électriques sont équipés de systèmes de gestion intelligente de la recharge pour réguler l’alimentation électrique et éviter les surcharges.
  • Il est recommandé d’utiliser des bornes de recharge spécifiques, installées par des professionnels, et de vérifier régulièrement l’état des câbles de recharge.
  • Les systèmes de recharge rapide sont conçus pour éviter tout risque de surcharge ou de surchauffe, avec des protocoles de sécurité stricts.
 
  1. Risques environnementaux liés à la gestion des batteries

Les batteries des véhicules électriques, en particulier leur fin de vie, peuvent poser des risques environnementaux si elles ne sont pas gérées correctement. Les batteries au lithium-ion contiennent des matériaux tels que le lithium, le cobalt et le nickel, qui peuvent être toxiques s’ils sont rejetés dans l’environnement.

Mesures de gestion :

  • En France et en Europe, des réglementations strictes encadrent le recyclage des batteries. Les constructeurs automobiles et les entreprises de recyclage sont tenus de récupérer et de recycler les batteries usagées pour éviter les décharges dans l’environnement.
  • Des efforts sont faits pour améliorer le recyclage des matériaux contenus dans les batteries afin de réutiliser le lithium, le cobalt et d’autres métaux rares.
  • Des innovations sont en cours pour développer des batteries plus écologiques, comme les batteries solides, qui réduiraient les risques environnementaux.
 
  1. Risques liés à l’autonomie et à la panne

Les conducteurs de véhicules électriques peuvent être confrontés à des pannes d’autonomie (c’est-à-dire se retrouver à court de batterie) si la planification des recharges n’est pas correctement effectuée, en particulier dans des zones avec peu de bornes de recharge.

Mesures de prévention :

  • Les systèmes de navigation intégrés dans les véhicules électriques aident à localiser les bornes de recharge et à optimiser les trajets en fonction de l’autonomie restante.
  • Les applications mobiles et les services d’assistance automobile offrent également des solutions pour aider les conducteurs en cas de panne d’autonomie.
 
  1. Risques liés aux batteries en cas d’inondation

Les batteries des véhicules électriques peuvent présenter des risques en cas d’exposition prolongée à l’eau, comme lors d’une inondation.

Mesures de prévention :

  • Les batteries des véhicules électriques sont conçues pour être étanches et protégées contre les infiltrations d’eau, mais en cas de submersion prolongée, des mesures de sécurité doivent être prises.
  • Les véhicules électriques sont équipés de systèmes qui coupent automatiquement l’alimentation en cas de contact prolongé avec l’eau.

Bien que les véhicules électriques présentent certains risques, notamment liés à la batterie, ces risques sont bien pris en compte par les constructeurs et les régulateurs, et sont comparables à ceux des véhicules thermiques. Des mesures de sécurité avancées sont mises en place pour protéger les utilisateurs et minimiser les dangers potentiels. Les avantages environnementaux et économiques des véhicules électriques, combinés à des systèmes de sécurité robustes, en font une solution de plus en plus sûre pour les utilisateurs.

Les véhicules électriques sont-ils vraiment avantageux ?

TOP 5 des avantages des véhicules électriques :

Les véhicules électriques (VE) offrent des avantages significatifs pour les consommateurs, tant sur le plan financier que pratique. Voici les 5 principaux avantages pour les utilisateurs :

  1. Coût de fonctionnement réduit

Les véhicules électriques sont plus économiques à l’usage que les véhicules thermiques :

  • Électricité moins chère que le carburant : Recharger une voiture électrique coûte généralement moins cher que faire le plein d’essence ou de diesel.
  • Entretien simplifié et moins coûteux : Un moteur électrique a moins de pièces mobiles, ce qui signifie moins d’usure, pas de vidange d’huile, ni de remplacement de filtres ou de bougies d’allumage.
 
  1. Bonus écologique et incitations financières

En France et dans de nombreux autres pays, les consommateurs bénéficient d’aides financières pour l’achat de véhicules électriques :

 
  1. Accès privilégié aux ZFE (Zones à faibles émissions)

Les véhicules électriques peuvent circuler sans restriction dans les zones à faibles émissions (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/zones-faibles-emissions-zfe), où les véhicules thermiques plus anciens sont souvent interdits ou soumis à des restrictions. Cela facilite l’accès aux grandes villes et réduit les amendes potentielles liées aux restrictions environnementales.

  1. Confort de conduite

Les véhicules électriques offrent une expérience de conduite agréable et fluide :

  • Silence de fonctionnement : Les moteurs électriques sont presque silencieux, ce qui améliore le confort acoustique à bord.
  • Accélération immédiate : Les véhicules électriques délivrent un couple instantané, ce qui leur permet de bénéficier d’une accélération rapide et réactive.
 
  1. Impact environnemental positif

En choisissant un véhicule électrique, les consommateurs contribuent à la réduction des émissions de CO₂ et à la lutte contre le changement climatique. En plus de ne pas émettre de gaz à effet de serre pendant la conduite, l’utilisation des véhicules électriques contribue à diminuer la pollution de l’air, particulièrement dans les zones urbaines.

TOP 5 des inconvénients des véhicules électriques :

Les véhicules électriques (VE) présentent plusieurs avantages, mais ils comportent aussi des inconvénients pour les consommateurs. Voici les 5 principaux inconvénients des véhicules électriques :

  1. Autonomie limitée

Malgré des progrès constants, l’autonomie des véhicules électriques reste inférieure à celle des véhicules thermiques, surtout sur de longues distances :

  • Autonomie limitée : La plupart des VE offrent une autonomie entre 200 et 500 km selon les modèles, ce qui peut poser problème pour les longs trajets.
  • Anxiété liée à l’autonomie : Certains conducteurs craignent de tomber en panne de batterie avant de trouver une borne de recharge, surtout dans des zones où les infrastructures de recharge sont peu développées.
 
  1. Temps de recharge plus long

Recharger un véhicule électrique prend plus de temps que faire le plein d’un véhicule thermique (diesel ou essence) :

  • Temps de recharge : Selon le type de borne utilisée, il peut falloir entre 30 minutes et plusieurs heures pour une recharge complète, contrairement à quelques minutes pour faire le plein d’essence.
  • Bornes domestiques : Si la recharge à domicile est pratique, elle est généralement plus lente qu’une borne de recharge rapide, nécessitant parfois toute une nuit pour une recharge complète.
 
  1. Réseau de bornes de recharge encore limité

Bien que le nombre de bornes de recharge augmente, elles restent moins nombreuses que les stations-service, en particulier dans certaines zones rurales ou moins développées :

  • Manque de bornes rapides : Les bornes de recharge rapide ne sont pas aussi répandues, ce qui peut rendre les longs trajets plus difficiles à planifier.
  • Problèmes de disponibilité : Les bornes peuvent parfois être occupées ou hors service, ce qui engendre des délais supplémentaires pour les conducteurs.
  • Absence d’espaces adaptés dans certains logements : Les personnes vivant dans des appartements qui ne disposent pas de garage ou de place de parking avec un accès électrique ne pourront pas recharger leur voiture à leur domicile, ce qui l’utilisation de leur véhicule très limité.
 
  1. Prix d’achat élevé

Le coût initial d’un véhicule électrique est souvent plus élevé que celui d’un véhicule thermique équivalent :

  • Prix plus élevé : Bien que les VE bénéficient de subventions, leur prix d’achat reste généralement plus élevé en raison du coût des batteries. Cependant, ce surcoût peut être compensé à long terme par les économies sur le carburant et l’entretien.
  • Coût des batteries : Le remplacement des batteries peut représenter une dépense importante, bien que les constructeurs offrent généralement des garanties de longue durée sur celles-ci.
 
  1. Performance en conditions climatiques extrêmes

Les véhicules électriques peuvent voir leur performance affectée par des conditions climatiques extrêmes, notamment le froid :

  • Réduction de l’autonomie par temps froid : Les batteries des VE perdent de leur efficacité en dessous de certaines températures, réduisant ainsi l’autonomie de manière significative.
  • Utilisation de la climatisation et du chauffage : Ces systèmes consomment beaucoup d’énergie, ce qui réduit encore plus l’autonomie, surtout en hiver.

Malgré ces inconvénients, les technologies des véhicules électriques continuent de progresser, ce qui pourrait réduire ou éliminer certains de ces obstacles dans les années à venir.

Quel type de véhicule est adapté à vos besoins de déplacement ?

Si vous faites beaucoup d’autoroute…

Si vous faites beaucoup d’autoroute, le type de véhicule qui convient à vos besoins doit être confortable, puissant, économique en carburant et stable à haute vitesse. Voici les caractéristiques principales à rechercher :

  1. Berline ou SUV routier

Berlines : Les berlines comme l’Audi A4, la Mercedes Classe C ou la BMW Série 3 sont bien adaptées pour les longs trajets sur autoroute, offrant confort, puissance et technologie avancée.

SUV routiers : Les SUV plus axés sur le confort de conduite (plutôt que sur le tout-terrain) comme le Volvo XC60 ou le Peugeot 3008 sont aussi populaires pour les trajets autoroutiers.

  1. Puissance moteur

Un moteur d’au moins 130 à 150 chevaux permet de rouler confortablement à vitesse élevée tout en facilitant les dépassements en toute sécurité.

  1. Consommation de carburant

Un moteur diesel ou hybride peut être avantageux pour sa faible consommation sur autoroute. Les véhicules électriques peuvent aussi convenir si l’autonomie est suffisante et que les infrastructures de recharge sont présentes sur votre trajet.

  1. Confort de conduite

Une suspension douce, des sièges ergonomiques, et un système d’insonorisation efficace sont cruciaux pour réduire la fatigue pendant les longs trajets.

  1. Technologies d’assistance

Des systèmes comme le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistance au maintien de voie et l’alerte de collision peuvent améliorer la sécurité et le confort.

  1. Aérodynamisme et stabilité

Un véhicule avec une bonne stabilité à haute vitesse et un bon aérodynamisme (moins de bruit et de résistance au vent) rendra les trajets plus agréables.

Opter pour une berline ou un SUV avec ces caractéristiques serait idéal pour de nombreux trajets sur autoroute.

Si vous faites principalement de la ville…

Si vous faites principalement des trajets en ville, le type de véhicule à privilégier doit être compact, maniable, économe en carburant ou en énergie, et doté de technologies adaptées à la conduite urbaine. Voici les caractéristiques à rechercher :

  1. Voiture citadine compacte

Citadines : Des voitures comme la Renault Clio, la Peugeot 208, la Volkswagen Polo ou encore la Fiat 500 sont idéales pour se faufiler dans les rues étroites et se garer facilement en ville. Leur petite taille est un avantage dans les embouteillages et pour trouver des places de stationnement.

Micro-voitures : Pour les très petits trajets urbains, des véhicules comme la Smart ForTwo ou la Citroën Ami peuvent être encore plus adaptés.

  1. Moteur hybride ou électrique

Véhicules hybrides : Comme la Toyota Yaris hybride, les hybrides combinent moteur thermique et électrique pour réduire la consommation de carburant et limiter les émissions en ville.

Véhicules électriques : Idéal pour la ville grâce à une autonomie adaptée aux courts trajets et à l’absence d’émissions locales. Des modèles comme la Renault Zoe, la Nissan Leaf ou la Peugeot e-208 sont très adaptés aux environnements urbains.

  1. Consommation réduite

La consommation de carburant ou d’électricité est un critère important. Un véhicule économe réduit les coûts au quotidien. Les hybrides ou électriques sont donc souvent privilégiés en ville.

  1. Maniabilité

Un rayon de braquage court permet de faire des demi-tours et des manœuvres serrées plus facilement dans les rues encombrées.

  1. Aides à la conduite et technologies urbaines

Le système d’assistance au stationnement, la caméra de recul, les capteurs de proximité et l’alerte de trafic transversal sont très utiles pour se garer ou naviguer dans des espaces réduits.

Un régulateur de vitesse adaptatif à faible vitesse et l’aide à la conduite en bouchon peuvent aussi rendre la conduite urbaine plus fluide.

  1. Confort et praticité

La suspension doit absorber efficacement les irrégularités des routes urbaines. Un intérieur pratique avec des rangements et une bonne visibilité (hauteur des sièges) rend la conduite plus agréable.

  1. Faibles émissions

En raison des zones à faibles émissions de CO2 dans de nombreuses villes (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/zones-faibles-emissions-zfe), choisir un véhicule avec un faible impact environnemental, comme un hybride ou un électrique, est souvent judicieux pour éviter des restrictions de circulation.

  1. Entretien économique

Les trajets courts et fréquents en ville nécessitent un véhicule facile à entretenir et fiable, avec des coûts d’entretien réduits.

En résumé, une petite citadine électrique ou hybride, avec une bonne maniabilité et des aides à la conduite, est idéale pour les trajets urbains fréquents.

 Si vous avez besoin d’un véhicule polyvalent adapté à la ville et à l’autoroute…

Si vous avez besoin d’un véhicule polyvalent, adapté à la fois pour la ville et pour l’autoroute, il est important de choisir un modèle qui combine maniabilité, confort, puissance et efficacité. Voici les types de véhicules et les caractéristiques à privilégier :

  1. Compactes polyvalentes (berlines compactes)

Les berlines compactes sont de taille raisonnable pour la ville, tout en offrant un bon confort et une puissance suffisante pour les trajets autoroutiers. Elles sont agiles en ville et stables à haute vitesse. Par exemple : Peugeot 308, Volkswagen Golf, Renault Mégane, Ford Focus.

  1. SUV compacts

Les SUV compacts offrent une position de conduite surélevée, utile en ville pour la visibilité, tout en restant suffisamment confortables et performants pour les longues distances sur autoroute. Ils ont aussi une bonne capacité de chargement pour les voyages. Par exemple : Peugeot 3008, Nissan Qashqai, Hyundai Tucson, Volkswagen T-Roc.

  1. Hybrides rechargeables ou hybrides

Les hybrides permettent de rouler en mode électrique pour les trajets courts en ville et utilisent le moteur thermique sur les longs trajets, comme sur l’autoroute. Cela permet de combiner économies d’énergie en ville et puissance suffisante sur route. Par exemple : Toyota Corolla Hybride, Kia Niro PHEV, Hyundai Ioniq Hybride.

  1. Motorisation adaptée

Hybride : Un bon compromis entre économie d’énergie en ville et autonomie sur autoroute.

Essence : Plus silencieux et performant sur autoroute, les moteurs à essence modernes sont aussi assez efficaces en ville.

Diesel : Moins adapté pour les trajets courts fréquents (problèmes de filtre à particules), mais très économique sur autoroute.

  1. Confort et insonorisation

Un véhicule avec une bonne suspension pour absorber les irrégularités des routes en ville et une bonne insonorisation pour des trajets confortables sur autoroute est crucial. Les berlines et certains SUV offrent souvent un bon équilibre à ce niveau.

  1. Technologies d’assistance à la conduite

En ville : Caméra de recul, capteurs de stationnement, aide au démarrage en côte et système de freinage automatique en ville.

Sur autoroute : Régulateur de vitesse adaptatif, maintien de voie, alerte de franchissement de ligne et détection d’angles morts.

  1. Consommation et autonomie

Choisissez un véhicule avec une consommation de carburant raisonnable. Les hybrides et les modèles essence à faible consommation offrent souvent le meilleur compromis.

Les véhicules hybrides rechargeables sont particulièrement adaptés pour la ville (autonomie électrique), tout en offrant la possibilité de longs trajets grâce au moteur thermique.

  1. Taille et modularité

Un véhicule compact est plus facile à garer en ville, tandis qu’un espace intérieur modulable (banquette arrière rabattable, bon coffre) est utile pour les longs trajets ou lorsque vous devez transporter des charges.

Un véhicule compact, hybride ou SUV léger, doté de technologies modernes, serait idéal pour une utilisation mixte ville/autoroute.

FAQ

Découvrez toutes les questions à propos des démarches de carte grise pour les véhicules propres.

La distinction entre un véhicule "propre" et un véhicule "dit propre" repose sur l'énergie utilisée par le véhicule, ce qui entraîne l'application de dispositions fiscales différentes depuis 2020. Cette classification se divise en deux catégories distinctes :

  • Les véhicules "propres"
  • Les véhicules "dits propres"

Ainsi, la différence fondamentale réside dans le type de carburant utilisé par le véhicule, déterminant ainsi son statut en tant que "propre" ou "dit propre" aux fins des dispositions fiscales.

Les tarifs des cartes grises pour les véhicules électriques sont fixés par les régions françaises. Chaque région a le pouvoir de décider des avantages qu'elle souhaite accorder aux véhicules propres en matière de coût de carte grise. Ainsi, selon l'endroit où votre véhicule est immatriculé, vous pourriez bénéficier de divers avantages. Ces avantages peuvent inclure une carte grise gratuite, une réduction de 50 % sur les tarifs standards, ou même aucune réduction du tout.

Cependant, il convient de souligner que la réduction de prix concerne principalement le cheval fiscal, qui représente la part la plus importante du coût total de la carte grise. En cas d'exonération totale, les frais restants se limitent à la taxe de gestion, d'un montant de 11 €, ainsi qu'à la redevance d'acheminement, actuellement fixée à 2,76 €. Cette approche vise à encourager l'adoption de véhicules plus respectueux de l'environnement tout en simplifiant le processus d'immatriculation.

Le "bonus écologique" est une aide à l'achat qui vise à promouvoir l'acquisition de véhicules neufs ou d'occasion ayant une faible empreinte carbone. Cette prime est soumise à plusieurs critères essentiels, parmi lesquels figurent le score écologique du véhicule en question, ainsi que les revenus fiscaux des individus demandeurs.